Quand le Walkman faisait fureur…

Nous sommes le 1er juillet 1979. Dans les rayons d’appareils électroniques, le public découvre un ORNI (Objet Rectangulaire Non Identifié) : le “walkman”, qui se fera aussi appeler “freestyle” en Suède, ou encore “soundabout” aux États-Unis. Lancé par le géant japonais Sony, ce premier modèle, le TPS-L2. se vendra à plus d’un million d’exemplaires dans le monde, et plus de mille nouveaux modèles verront le jour.

Une prouesse technologique… mais un confort très relatif !

Qui croirait que le walkman était, pour l’époque, un joyau de précision ? Et pourtant ! Un son stéréo, deux prises jack, une fonction rembobinage, et même un micro intégré, le tout dans 400 grammes… Néanmoins, si les auditeurs ont vite pris l’habitude d’écouter leurs chansons favorites un peu partout (on en parle, des balades en rollers, cheveux au vent, avec le walkman attaché à la taille du Levi’s ?), impossible d’écouter un titre précis sans le chercher manuellement. Quand on manquait de batterie pour rembobiner, le stylo devenait l’outil le plus précieux du monde (si ce n’était pas votre auriculaire…). Et ne parlons pas de la bande des cassettes qui pouvait sortir de son emplacement, comme ça, sans prévenir. Mais tous ces désagréments n’ont pas empêché le walkman de devenir un objet culte, qui peut aujourd’hui valoir jusqu’à plusieurs milliers d’euros auprès des collectionneurs !

La nouvelle musique nomade

40 ans plus tard, les choses ont bien changé ! Prenons par exemple le smartphone Galaxy S10+ de Samsung. Sa compatibilité Dolby Atmos simule un son tridimensionnel qui vous donnera la sensation d’être enveloppé où que vous soyez. Ses hauts-parleurs, parmi les plus puissants du marché, diffusent un son stéréo de qualité exceptionnelle lorsque le smartphone est en mode paysage. L’appareil est aussi fourni avec une paire d’écouteurs AKG, Samsung ayant racheté la marque il y a quelques années. Et enfin, le Galaxy S10+ est l’un des rares modèles hauts de gamme à proposer encore un port jack. Idéal pour les inconditionnels du filaire, ou ceux qui ne souhaitent tout simplement pas s’encombrer d’un adaptateur USB-C.